Les verrues génitales ou condylomes sont une IST qui apparaît souvent sous forme de lésion cutanée. Difficilement repérable, cette maladie n’est cependant que très rarement grave, et un traitement local et du temps suffisent souvent à la guérir.
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Repérer les symptômes
Dans la plupart des cas, ces verrues se manifestent par des lésions cutanées qui ont une forme de crête de coq ou de choux fleur et ont une couleur qui varie du gris ou rouge. Ces lésions sont situées sur le pénis, dans la région périanale et sur les cuisses pour les hommes, et sur la vulve, la région périanale et ano génitale pour les femmes.
Des pertes vaginales ou des saignements vaginaux après un rapport peuvent aussi indiquer la présence de l’infection. Si un des signes est repéré, consulter un médecin doit être le premier réflexe.
Mais ces lésions ne sont pas toujours repérables à l’œil nu et ne causent pas toujours de gêne (démangeaisons ou irritations), sans compter l’existence des porteurs sains. Si les femmes peuvent recourir à un frottis pour savoir ce qu’il en est, il n’existe pas de test de dépistage pour les hommes.
Confirmer le diagnostic
En approchant un médecin, ce dernier fera des analyses plus poussées pour détecter la présence de l’infection. De l’acide acétique sera utilisée sur les zones concernées pour révéler (ou non) la présence des verrues génitales. Une biopsie peut également être effectuée pour confirmer le diagnostic, d’autant plus si le porteur est sain.
Si la maladie est confirmée, des analyses biologiques seront effectuées pour déterminer le type de papillomavirus dans le corps, avant d’entamer le traitement adéquat.
Les causes de l’infection
Le condylome est une IST causée par le papillomavirus humain (HPV). Les rapports intimes de tout genre peuvent transmettre le virus, car la maladie peut se contracter par simple contact, et même un rapport protégé ne suffit pas pour garantir une protection totale. Une mère malade peut également transmettre l’infection à son enfant, mais autrement c’est sans danger.
Les femmes de 15 à 25 ans sont particulièrement à risque, d’autant plus si elles ont plusieurs partenaires, tout comme les personnes qui consomment du tabac, de l’alcool ou qui sont souvent stressées.
Prévenir la maladie
Bien que ce ne soit pas sûr à 100%, utiliser un préservatif doit toujours être un réflexe lors des rapports intimes.
Il existe également un vaccin qui protège du virus: le Gardasil. Il est conseillé entre 14 et 26 ans chez les jeunes femmes et prévient le cancer du col de l’utérus ainsi que l’endométriose et 90% des verrues génitales en tout genre. Il n’est toutefois plus utile une fois la maladie contractée.
Traiter les verrues
Il n’existe pas de traitement qui puisse guérir l’infection, seul un traitement local pour éviter que les excroissances prolifèrent peut être utilisé dans les cas les plus simples. Le temps sera ensuite le seul remède utile pour guérir.
Si les verrues génitales sont situées dans la région anale, dans les organes génitaux ou si l’infection est plus grave, d’autres solutions sont possibles : l’utilisation du laser, la cryothérapie, une opération chirurgicale ou une électrocoagulation.