Santé quotidienne

Les chômeurs partiels sont-ils privés de complémentaire santé ?

Au milieu du mois de mai, on comptait 12,4 millions de Français au chômage partiel, une situation unique qui affecte la couverture médicale des employés en arrêt de travail. En effet, les employeurs ne paient plus les cotisations aux mutuelles suite au changement de statut (temporaire) de leurs employés, ce qui cause des soucis aux assurés ainsi qu’aux compagnies d’assurances.

Doit-on s’assurer par soi-même an attendant le retour à la normale ?

La situation inédite de chômage partiel massif en France, causé par le confinement face à la crise sanitaire du coronavirus, met en danger un très grand nombre de salariés qui se retrouvent soudainement sans couverture. C’est le message qu’a apporté Stéphane Pénet, délégué général adjoint à la Fédération française des assurances (FFA), au gouvernement afin qu’il en prenne note et qu’il puisse agir en conséquence, afin que ceux-ci soient à nouveau protéger dans les plus brefs délais.

Aujourd’hui le marché des assurances complémentaires santé compte une variété d’offres diverses. Celle d’Otherwise est assez unique en son genre, alors qu’elle permet aux assurés de récupérer une partie de leur déboursé en fin d’année, grâce à l’assurance collaborative. Les cotisations sont versées dans un pot commun et une partie peut être récupérée si la totalité des montants versés à l’intérieur du pot n’est pas dépensée à la fin de l’année. Vu la situation actuelle, les salariés temporairement non-assurés gagnent à tout au moins se renseigner.

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Une solution qui passe par le Sénat

Le Sénat devrait déposer un amendement afin de régler cette situation. Celui-ci permettrait aux entreprises de maintenir les garanties du contrat collectif pour tous leurs employés en chômage partiel, et ce, de manière rétroactive au 11 mars. Bien que cela règle le problème des entreprises et de leurs employés, il existerait toujours un manque à gagner important pour les compagnies d’assurance de complémentaires santé et de prévoyance. Ce montant s’élèverait à près de 100 millions d’euros au niveau santé et plus de 300 millions pour la prévoyance au regard de l’industrie globale en France (rapport courtage Gerep).

D’un autre côté, les Français ont réduit leurs visites chez leur médecin et des autres postes santé (dentiste, kiné, etc.) de manière importante. Toujours selon le même rapport, basé sur 60 000 adhérents, la baisse du montant de l’enveloppe de la prise en charge de soins à chutée de presque 30 % entre les mois de mars et mai. Cependant, ces données ne prennent pas en compte les soins COVID-19.

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