De messages perçantes, des vidéos quelque peu humiliantes et la diffamation publique : tels sont pour beaucoup d’adolescent une situation stressante qu’ils subissent sur internet, plus particulièrement sur les réseaux sociaux. Les fausses accusations et les situations mensongères sont divulguées sur divers réseaux sous une identité secrète. Les motivations de telles actions n’ont pas encore été bien déterminées. Cependant, elles poussent certains à la dépression et même au suicide.
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Zoom sur le cyberharcèlement
Dans les courants de ces dernières années, ce phénomène a gagné du terrain pour embrouiller la vie sociale d’un adolescent et entraîner le buzz. Pour approfondir les recherches sur le sujet, cet ouvrage serait très utile « La psychologie sociale du cyberharcèlement ». Facebook, Twitter ou encore Instagram ont été conçus pour partager des informations et des images à ses amis et connaissances. Dans leur première apparition, ils ont été utilisés d’une manière raisonnable et tout à fait anodine. Jusqu’au jour où un groupe de jeune a eu l’idée de les employer à des fins exécrables. En effet, les nouvelles technologies ne cessant de progresser, facilitent la modification et le montage de fausse image à l’égard de la victime. Ses photos sont trafiquées et par la suite diffusées sans scrupules à travers les réseaux sociaux. Autre cela, la diffamation d’information non cohérente, voire des mensonges circulent sur toutes les plateformes pour détruire la réputation d’une personne. Si vous avez été victime de toutes ces mascarades, il s’agit bien du cyberharcèlement.
D’autres formes de cyberharcèlement
Le happy slapping est une autre forme gravissime de cette cruauté virtuelle. Il s’agit, en français, du vidéo lynchage, qui consiste à agresser une personne en groupe tout en filmant à l’aide d’un smartphone pour être ensuite publié sur internet. Ce film assez humiliant de la victime se propage ensuite partout à travers son établissement, sa ville, sa région pour être diffusée par tout dans le monde. Ce phénomène a une véritable action que l’on comparerait à celle d’un virus. Des milliers de personnes ont ainsi vu la vidéo en quelques minutes seulement. Depuis le mois de mars 2007, une loi a été élaborée, incitant à pénaliser la diffusion de ce genre de vidéo ou image. La punition est assez sévère : un emprisonnement de cinq ans ferme avec une amende de 75 000 euros. Qui conque ne passera pas au-dessus de cette loi en vigueur. Cette mesure a été prise du fait de l’augmentation du taux de suicide chez les adolescents. En effet, cette forme de violence nécessite une prise en main de la part du gouvernement, du fait qu’elle affecte considérablement l’état psychologique et social des adolescents actuels.
Les nouvelles technologies au service de cet acte malsain
Etant donné que les smartphones et internet font partie intégrante de la vie de tous les adolescents, il ne serait pas possible d’envisager l’interdiction de leur utilisation. Après une étude réalisée auprès de plusieurs groupes d’adolescents, il a été recensé près de 250 ados harcelés sur 1 000 et dont 110 environ ont été les auteurs. C’est un chiffre assez alarmant en effet. Les agressions commencent souvent par des coups de fils anonymes suspects pour ensuite se transformer par la réception de messages insultants. Les parents n’ont pas vraiment de pouvoir particulier pour protéger leur enfant du cyberharcèlement. Certains proposent le changement radical de ville et d’établissement scolaire pour préserver la santé psychologique des leurs. A la suite d’une agression publique de ce genre, il convient tout au moins de suivre des thérapies afin de s’assurer que l’ado ne sera pas en mesure d’effectuer des actes graves et en venir au suicide ou encore perdre toute estime en lui.