Le ver solitaire, connu aussi sous le nom de ténia, est un parasite de l’intestin grêle, dont la durée de vie peut atteindre une trentaine d’années, voire une quarantaine. Son développement dans le tube digestif peut entraîner des troubles à son hôte. Mais pour en venir à bout, il est essentiel de connaître les causes et les traitements contre cette infection parasitaire.
Les raisons de l’infection au ténia
Le ténia dont l’homme est le principal hôte existe sous deux espèces : le ténia saginata et le ténia solium. Une autre variété plus rare s’appelle Hymenolepis nana. Mais, d’une manière générale, leur mode de développement est à peu près similaire avec une taille pouvant atteindre les 10 mètres en quelques mois.
Cependant, leurs origines respectives sont tout à fait différentes. Pour le ténia saginata, ce parasite est ingéré en mangeant de la viande de bœuf mal cuite. Dans le cas du ténia solium, ce dernier est transmis par le porc, notamment lorsque la viande est également mal cuite.
En d’autres termes, on peut donc résumer que le ténia, peu importe son espèce, se contracte par la consommation de viande de bœuf ou de porc infestée par ses œufs. Ceux-ci n’ayant pas été éliminés lors de la cuisson, ils éclosent dans l’intestin grêle et grandissent en ayant comme nourriture celle que son hôte ingurgite.
Les traitements antiparasitaires
Jusqu’à aujourd’hui, les symptômes connus (douleurs abdominales, masse corporelle en baisse alors que l’appétit augmente, stress, démangeaisons anales, fatigue chronique, etc.) doivent faire l’objet d’un diagnostic auprès d’un médecin. En temps normal, un vermifuge suffit à lutter contre le ténia.
Toutefois, la composition de ce médicament doit comprendre une de ces deux molécules, à savoir le praziquantel et la niclosamide. Celles-ci permettent de tuer et d’expulser le ver solitaire par les matières fécales. 15 jours après le traitement, un contrôle doit être fait pour voir s’il a été réellement éliminé.