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Symptômes et traitement de la fistule anale

La fistule anale est une anomalie physiologique qui se manifeste par une communication anormale entre la muqueuse du rectum et l’anus, causant par la suite une infection. Les personnes qui en sont atteintes sont souvent silencieuses et la dissimulent. Pourtant, il s’agit d’une pathologie grave qui requiert un traitement adapté. Généralement, les sujets atteints de la maladie de Crohn sont les plus concernés.

Les signes de la maladie

Le premier symptôme avant-coureur de cette anomalie de la région anale est la présence d’un écoulement suppurant au niveau de la zone ano-rectale. Dans certains cas, un prurit anal est ressenti, c’est-à-dire, des sensations de démangeaison intense provoquées par l’affection elle-même. Parfois, une perte de selle se dégage de la fistule. Parfois, il y a confusion entre cette pathologie et les hémorroïdes, d’où l’intérêt de consulter un spécialiste avant toute chose.

Les cas graves de la fistule anale sont généralement accompagnés de douleurs persistantes et souvent pénibles, en particulier lors de la défécation. Ensuite, elles disparaissent et reprennent à nouveau pendant des heures. Si un traitement n’est pas immédiatement suivi, le pus pourrait s’écouler par la voie qui lui est la plus courte, notamment à travers la peau à proximité de l’anus. Cela entraîne des élancements intenables pour le sujet atteint, pouvant augmenter anormalement sa température.

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Les traitements adaptés

Lorsque cette pathologie est encore au premier stade de son développement, une opération par incision peut être réalisée. Il existe aussi des traitements médicamenteux à base d’antibiotiques. Cependant, l’intervention chirurgicale est l’unique solution permettant de soigner cet abcès, car les chances que la fistule réapparaisse sont presque nulles.

Par ailleurs, le traitement chirurgical de la fistule anale peut impliquer une ou plusieurs interventions. En effet, il est encore assez complexe d’effectuer une opération du sphincter anal en le conservant dans son intégralité pour éviter au patient d’être incontinent. Après l’incision, un laxatif et un antalgique lui sont prescrits jusqu’à ce que la cicatrisation arrive à terme (environ 60 jours après l’opération).

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