Pour pouvoir entrer dans l’armée, il est indispensable de se préparer sur le plan physique et mental, d’où la nécessité de suivre un entraînement. Utile aux futurs combattants de l’armée, l’entraînement physique militaire et sportif ou EPMS semble indissociable à la préparation mentale. Avec des conditions climatiques difficiles, les combattants doivent avoir de l’audace, de la rusticité et faire preuve de résilience. Comment fonctionne l’entraînement physique et mental des combattants de l’armée ?
Se préparer pour combattre
Depuis des décennies, l’entraînement physique ne peut pas se séparer de la préparation opérationnelle. D’après le colonel Gilles Auteur du site www.armees.com : « l’EPMS est un facteur déterminant de l’aptitude à combattre dans un milieu dégradé… ». En effet, seule une préparation physique peut répondre aux exigences réclamées par l’armée. Cette préparation est le plus souvent enseignée par des spécialistes à compter de la formation initiale jusqu’aux déploiements, sans oublier de passer par l’entraînement auprès des régiments. À présent, l’EPMS évolue dans une direction plus dynamique qui évoque un nouvel « esprit guerrier ». Ce dernier est accompagné de l’utilisation de nombreux moyens d’entraînement sophistiqués qui permettent aux soldats de tenir plus longtemps sur le terrain.
Le nouvel esprit guerrier
Auparavant, faire du sport est utile pour entrer dans l’armée, mais ce concept a nettement évolué ces derniers temps. « Nous sommes passés d’une notion d’entraînement et d’éducation sportive à un objectif métier » comme l’énonce LCL Bertrand. L’objectif de cette technique est de transformer le soldat en un combattant apte à s’engager dans une mission opérationnelle et cela sous toutes ses formes. L’esprit guerrier reste une mesure qui sert à replacer le combattant et l’ensemble des structures opérationnelles suivant 4 points clés : la résilience, l’audace, l’intrépidité et la rusticité.
Quelle est la préparation mentale à faire pour l’armée ?
Les techniques d’optimisation du potentiel ou TOP sont les outils à utiliser pour préparer le mental à l’armée. Que ce soit avant, pendant ou après, les combattants peuvent gérer le stress provoqué lors d’une mission. Pour ce faire, les futurs combattants hommes et femmes doivent s’allonger sur des tapis à l’intérieur d’une grande salle. Avec les yeux fermés, ces personnes apprennent à respirer de manière lente tout en écoutant les divers conseils du moniteur. Durant l’entraînement, les hommes et les femmes s’initient à la base de TOP qui n’est autre que la respiration abdominale.
À présent, les techniques de gestion de stress évoluent de jour en jour selon le besoin des soldats. Cependant, ces techniques sont basées sur la respiration, le mode de relaxation et surtout la fonction d’imagerie mentale. Il s’agit de l’optimisation du potentiel des futurs combattants afin qu’ils puissent adapter leurs ressources psychologiques et physiques avec les différentes situations qui vont se présenter. Ainsi, la préparation mentale avant une mission offre une certaine amélioration du savoir-faire et des compétences. Après une mission, les combattants peuvent opter pour les techniques de récupération dans le but de retrouver le calme.